Lycée Privé Saint Jean XXIII - Reims

Le 3 octobre 1878, les Religieuses de Nazareth reçoivent l’accord de l’Archevêque de Reims pour implanter dans la ville une communauté ayant pour mission l’éducation des jeunes filles.

Le premier pensionnat de six élèves a été ouvert à la demande d’anciennes qui avaient connu les religieuses à Montmirail. Durant sept ans, rue d’Anjou, les élèves ont vécu une vie de famille où l’éducation et l’enseignement étaient très liés.

En 1885, de nouveaux bâtiments sont construits rue de Courlancy, sur l’emplacement actuel de la clinique. On peut encore y voir l’allée bordée d’arbres où élèves et religieuses se promenaient.

L’établissement est fermé en 1901 et les religieuses partent pour la Belgique où elles poursuivent leur œuvre d’éducation.

En 1921, après les expulsions, Nazareth rouvre l’école dans une maison particulière rue de Courlancy, située aujourd’hui dans le parc du Champagne Lanson. Si vous pouvez y accéder, vous pourrez voir la vieille villa avec sa cloche à l’extérieur qui sonnait le début et la fin des récréations.

En 1928, la maison devenant trop petite, l’école s’installe au 18, rue Andrieux, avec très rapidement une annexe au 16 : "Saint-Hilaire". Elle prend alors le nom d’"Institution COLBERT". Imaginez des dortoirs au deuxième étage, et au troisième, la lingerie et les chambres du personnel. La communauté des religieuses logeait dans la partie occupée aujourd’hui par le C.D.I. et la salle d'étude.

 

C’est en 1935 que la chapelle est construite, dans un style art déco, dessinée par l’architecte rémois André Ragot et décorée par Adrien Sénéchal.

À la fin des années 1960, « Notre-Dame », « Jeanne-d’Arc » et « Colbert » s’accordent sur une carte scolaire : ce qui s’appelle désormais « Institut JEAN-XXIII » n’accueille plus que des classes de lycée.

C’est l’occasion d’engager une recherche pédagogique en mettant en place le système des permanences. Elles se basent sur les préceptes du Père Faure, instigateur d’une méthode d’enseignement faisant appel à la responsabilité du jeune dans sa progression scolaire et humaine.

L’établissement continue de changer : en 1973, l’internat ferme, et la communauté des religieuses décide de s’installer hors les murs du lycée. Elles vivent à Tinqueux, puis rue Croix-Saint-Marc, enfin rue de Cernay.

Souhaitant partager davantage les responsabilités dans les établissements scolaires, les Religieuses de Nazareth passent le flambeau de la direction de JEAN-XXIII aux laïcs en 1976.

Le lycée devient mixte en 1982.

En 1989, l’établissement se dote d’un gymnase, qui a été creusé dans la cour.

Après la vente de « Saint-Hilaire », les classes de terminale, l’atelier d’arts plastiques et les laboratoires de sciences sont installés en 1992 dans un bâtiment construit sur le gymnase.

En 1998, les Religieuses de Nazareth quittent la tutelle et confient l’établissement au diocèse.

En 2003 s’achève la pose des fresques de la chapelle. Pendant 10 ans, les élèves d’arts plastiques ont imaginé et réalisé ces puzzles de céramique qui racontent la Genèse.

En 2018 débute un grand chantier de rénovation et de restructuration immobilière.

Aujourd’hui, si congrégation n’est plus présente, la communauté éducative a cependant à cœur de garder vivant dans l’établissement l’esprit de Nazareth, en conservant cette intuition initiale voulue par les religieuses :

« Simplicité, solidité, esprit de service, attention respectueuse portée à chaque personne dans le désir d’aider à sa croissance. »